INTELLIGENCE CONSTRUCTIVE

Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé puise son « intelligence » dans sa polyvalence : murs porteurs à forte inertie, autorisant des migrations de vapeur d’eau, il change de comportement avec les saisons, toujours pour le meilleur : fraicheur en été, chaleur en hiver… tout en battant des records de longévité.

COMPORTEMENT MÉCANIQUE DU PISÉ

Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé
La première des capacités du pisé est de produire des murs porteurs quasi autonomes. Ces ouvrages de maçonnerie ont à l’origine été mis au point par des charpentiers : pour construire les banches dans lesquelles les couches de terre sont compactées, mais surtout pour associer ses performances à celles de structures complémentaires (planchers, charpentes) qui en consolident la stabilité, selon la configuration des bâtiments et selon la qualité d’espace recherché. Traditionnellement : en enveloppe fermée, et pour des espaces plus contemporains : en éléments auto-stables permettant de plus grandes ouvertures et plus de fluidité entre les espaces.

CONTREVENTEMENTS

Les sollicitations mécaniques horizontales sont maîtrisées par la pose des planchers et de la toiture…
Dans le cas de murs trumeaux, par des murs de refend, les cadres des ouvertures ou portiques.

Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé
Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé
Il arrive fréquemment que maçonnerie et éléments de structure soient réalisés simultanément, à la construction ou au percement des murs lors d’opérations de réhabilitation.

COMPORTEMENT THERMIQUE DU PISÉ

Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé
Le pisé n’est pas un matériau isolant. Sa forte masse volumique lui confère une forte inertie, qui par le déphasage apporté participe à la régulation de température. Les propriétés hygroscopiques du pisé contribuent également à la régulation de l’humidité. Ces deux propriétés associées, contribuent à des économies d’énergie, et à un grand confort d’usage.

CHANGEMENTS DE PHASES

En hiver, l’humidité en suspension dans la maison traverse très lentement le mur en direction de l’extérieur, le chaud se déplaçant toujours vers le froid. Au contact des zones plus froides, l’humidité se condense en dégageant de la chaleur. Le mur se réchauffe pendant que l’eau de cette condensation est stockée dans les pores du pisé.

En été, la chaleur des rayonnements solaires se dirige très lentement vers l’intérieur de la maison. Au passage, elle fait s’évaporer l’humidité stockée dans le mur. Cette évaporation consomme de la chaleur, et le mur dégage dans la maison fraicheur et humidité.

ENDUITS ET ISOLATION

Le processus de régulation apporté par le pisé ne doit pas être « bloqué » par des enduits ou des procédés d’isolation étanches à la vapeur d’eau. On trouve encore aujourd’hui, dans le cadre d’opérations de réhabilitation, de graves pathologies provoquées accidentellement par ce type de revêtements étanches.

Néanmoins, de nombreux matériaux permettent au pisé de continuer à conserver ses propriétés hygrothermiques : enduits à la chaux, au chanvre ou à la terre, isolations naturelles au liège ou à la laine de chanvre…

PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES

La performance énergétique d’un bâtiment doit toujours être mesurée globalement, en prenant en compte l’ensemble des sources de déperdition ou d’apports thermiques.
C’est l’optimisation conjuguée de l’ensemble de ces points sensibles qui peut permettre au pisé de conserver sa valeur ajoutée de régulation, tout en s’approchant d’un bilan thermique global satisfaisant.

FORMATION

La technique de construction ou de réhabilitation du pisé s’appuie sur des savoir-faire largement répandus autrefois, mais qui ont cessé d’être transmis depuis près d’un demi-siècle. Quelques passionnés s’emploient aujourd’hui à faire revivre ce savoir-faire, travaillant notamment à l’élaboration d’un « guide de bonnes pratiques », élaboré à l’échelle nationale, à partir de retours d’expériences d’opérations très diverses.

INTELLIGENCE CONSTRUCTIVE

Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé puise son « intelligence » dans sa polyvalence : murs porteurs à forte inertie, autorisant des migrations de vapeur d’eau, il change de comportement avec les saisons, toujours pour le meilleur : fraicheur en été, chaleur en hiver… tout en battant des records de longévité.

COMPORTEMENT MÉCANIQUE DU PISÉ

La première des capacités du pisé est de produire des murs porteurs quasi autonomes. Ces ouvrages de maçonnerie ont à l’origine été mis au point par des charpentiers : pour construire les banches dans lesquelles les couches de terre sont compactées, mais surtout pour associer ses performances à celles de structures complémentaires (planchers, charpentes) qui en consolident la stabilité, selon la configuration des bâtiments et selon la qualité d’espace recherché. Traditionnellement : en enveloppe fermée, et pour des espaces plus contemporains : en éléments auto-stables permettant de plus grandes ouvertures et plus de fluidité entre les espaces.

CONTREVENTEMENTS

Les sollicitations mécaniques horizontales sont maîtrisées par la pose des planchers et de la toiture…
Dans le cas de murs trumeaux, par des murs de refend, les cadres des ouvertures ou portiques.

Il arrive fréquemment que maçonnerie et éléments de structure soient réalisés simultanément, à la construction ou au percement des murs lors d’opérations de réhabilitation.

COMPORTEMENT THERMIQUE DU PISÉ

Le pisé n’est pas un matériau isolant. Sa forte masse volumique lui confère une forte inertie, qui par le déphasage apporté participe à la régulation de température. Les propriétés hygroscopiques du pisé contribuent également à la régulation de l’humidité. Ces deux propriétés associées, contribuent à des économies d’énergie, et à un grand confort d’usage.

CHANGEMENTS DE PHASES

En hiver, l’humidité en suspension dans la maison traverse très lentement le mur en direction de l’extérieur, le chaud se déplaçant toujours vers le froid. Au contact des zones plus froides, l’humidité se condense en dégageant de la chaleur. Le mur se réchauffe pendant que l’eau de cette condensation est stockée dans les pores du pisé.

En été, la chaleur des rayonnements solaires se dirige très lentement vers l’intérieur de la maison. Au passage, elle fait s’évaporer l’humidité stockée dans le mur. Cette évaporation consomme de la chaleur, et le mur dégage dans la maison fraicheur et humidité.

ENDUITS ET ISOLATION

Le processus de régulation apporté par le pisé ne doit pas être « bloqué » par des enduits ou des procédés d’isolation étanches à la vapeur d’eau. On trouve encore aujourd’hui, dans le cadre d’opérations de réhabilitation, de graves pathologies provoquées accidentellement par ce type de revêtements étanches.

Néanmoins, de nombreux matériaux permettent au pisé de continuer à conserver ses propriétés hygrothermiques : enduits à la chaux, au chanvre ou à la terre, isolations naturelles au liège ou à la laine de chanvre…

PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES

La performance énergétique d’un bâtiment doit toujours être mesurée globalement, en prenant en compte l’ensemble des sources de déperdition ou d’apports thermiques.
C’est l’optimisation conjuguée de l’ensemble de ces points sensibles qui peut permettre au pisé de conserver sa valeur ajoutée de régulation, tout en s’approchant d’un bilan thermique global satisfaisant.

FORMATION

La technique de construction ou de réhabilitation du pisé s’appuie sur des savoir-faire largement répandus autrefois, mais qui ont cessé d’être transmis depuis près d’un demi-siècle. Quelques passionnés s’emploient aujourd’hui à faire revivre ce savoir-faire, travaillant notamment à l’élaboration d’un « guide de bonnes pratiques », élaboré à l’échelle nationale, à partir de retours d’expériences d’opérations très diverses.

INTELLIGENCE CONSTRUCTIVE

Matériau inépuisable, naturel et vivant, le pisé puise son « intelligence » dans sa polyvalence : murs porteurs à forte inertie, autorisant des migrations de vapeur d’eau, il change de comportement avec les saisons, toujours pour le meilleur : fraicheur en été, chaleur en hiver… tout en battant des records de longévité.

COMPORTEMENT MÉCANIQUE DU PISÉ

La première des capacités du pisé est de produire des murs porteurs quasi autonomes. Ces ouvrages de maçonnerie ont à l’origine été mis au point par des charpentiers : pour construire les banches dans lesquelles les couches de terre sont compactées, mais surtout pour associer ses performances à celles de structures complémentaires (planchers, charpentes) qui en consolident la stabilité, selon la configuration des bâtiments et selon la qualité d’espace recherché. Traditionnellement : en enveloppe fermée, et pour des espaces plus contemporains : en éléments auto-stables permettant de plus grandes ouvertures et plus de fluidité entre les espaces.

CONTREVENTEMENTS

Les sollicitations mécaniques horizontales sont maîtrisées par la pose des planchers et de la toiture…
Dans le cas de murs trumeaux, par des murs de refend, les cadres des ouvertures ou portiques.

Il arrive fréquemment que maçonnerie et éléments de structure soient réalisés simultanément, à la construction ou au percement des murs lors d’opérations de réhabilitation.

COMPORTEMENT THERMIQUE DU PISÉ

Le pisé n’est pas un matériau isolant. Sa forte masse volumique lui confère une forte inertie, qui par le déphasage apporté participe à la régulation de température. Les propriétés hygroscopiques du pisé contribuent également à la régulation de l’humidité. Ces deux propriétés associées, contribuent à des économies d’énergie, et à un grand confort d’usage.

CHANGEMENTS DE PHASES

En hiver, l’humidité en suspension dans la maison traverse très lentement le mur en direction de l’extérieur, le chaud se déplaçant toujours vers le froid. Au contact des zones plus froides, l’humidité se condense en dégageant de la chaleur. Le mur se réchauffe pendant que l’eau de cette condensation est stockée dans les pores du pisé.

En été, la chaleur des rayonnements solaires se dirige très lentement vers l’intérieur de la maison. Au passage, elle fait s’évaporer l’humidité stockée dans le mur. Cette évaporation consomme de la chaleur, et le mur dégage dans la maison fraicheur et humidité.

ENDUITS ET ISOLATION

Le processus de régulation apporté par le pisé ne doit pas être « bloqué » par des enduits ou des procédés d’isolation étanches à la vapeur d’eau. On trouve encore aujourd’hui, dans le cadre d’opérations de réhabilitation, de graves pathologies provoquées accidentellement par ce type de revêtements étanches.

Néanmoins, de nombreux matériaux permettent au pisé de continuer à conserver ses propriétés hygrothermiques : enduits à la chaux, au chanvre ou à la terre, isolations naturelles au liège ou à la laine de chanvre…

PERFORMANCES ÉNERGÉTIQUES

La performance énergétique d’un bâtiment doit toujours être mesurée globalement, en prenant en compte l’ensemble des sources de déperdition ou d’apports thermiques.
C’est l’optimisation conjuguée de l’ensemble de ces points sensibles qui peut permettre au pisé de conserver sa valeur ajoutée de régulation, tout en s’approchant d’un bilan thermique global satisfaisant.

FORMATION

La technique de construction ou de réhabilitation du pisé s’appuie sur des savoir-faire largement répandus autrefois, mais qui ont cessé d’être transmis depuis près d’un demi-siècle. Quelques passionnés s’emploient aujourd’hui à faire revivre ce savoir-faire, travaillant notamment à l’élaboration d’un « guide de bonnes pratiques », élaboré à l’échelle nationale, à partir de retours d’expériences d’opérations très diverses.